L'étiquette, mon cher ! >>> d'abord les grandes lignes...
Sitôt le texte bouclé, et même avant, pour peu que vous en ayez parlé à quelqu'un avant finition, on vous demandera "c'est quel genre?"
Ce qui peut signifier : "il est plutôt intello ou plutôt marrant, ton truc ?" ou bien "à quel genre littéraire se rattache cette oeuvre?"
Petite question qui n'est absolument pas facile à trancher.
A première vue, c'est simple. On entre dans une librairie, il y a le rayon Polar ici, le rayon SF, puis le rayon Jeunesse, etc. Chacun cherche son sien, et bien souvent, le trouve.
Mais en amont de ces étagères bien rangées et dotées d'un petit panneau indicateur, il y a les éditeurs et leurs collecctions.
Puis, encore plus haut, les auteurs, et là ça devient moins clair.
Ecrire est un dialogue avec soi-même.
Il arrive qu'un auteur parte d'emblée sur un style, parce qu'il aime ce genre et navigue dedans plutôt qu'ailleurs, ou parce qu'il s'en est donné l'objectif en préparant son projet. Il n'est pas garanti qu'il y reste, mais s'il le fait, la catégorie sera vite trouvée.
Seulement, tout le monde est soumis à différentes influences, diverses inspirations. Dans un roman c'est même cela qui permet les intrigues secondaires (histoire par exemple que le mousquetaire ait le temps de se reposer auprès de sa petite amie entre deux bastons pour raison d'état). Le dosage jouera dans le choix du sous-genre.
Il peut aussi arriver que l'auteur ne se soit pas posé la question avant d'écrire. L'élément inconscient agit aussi, dans ce cas, mais il peut se faire que le dosage devienne plus intermédaire, et par là, difficile à classer parmi les genres que demandent / acceptent les éditeurs.
Pour les "totally non-initiés" = l'envoi de manuscrit doit DEJA tenir compte de la classification par genres. En effet, beaucoup d'éditeurs sont spécialisés, et seuls les très grands pratiquent tous les genres. Bien sûr, on pourrait imaginer un envoi massif à toutes les ME, mais dans la pratique c'est difficile pour les envois numériques et impraticable pour les envois postaux. De plus, le mansucrit s'accompagne d'une lettre de présentation où le genre est indiqué. Un éditeur spécialisé Romance n'acceptera pas un Polar sans aucune histoire d'amour, et une maison SF n'acceptera pas de trains à vapeur, sauf si elle fait du rétrofuturisme.
Par conséquent, il est ( hélas! ) indispensable de "genrer" le bouquin. L'auteur auto-édité peut-il s'en passer ? Ma foi, j'aimerais. Je n'en suis malheureusement pas certaine.
Premier niveau de classement
Réel | intermédiaire | Imaginaire |
Celui-là est facile...
Au milieu, on trouvera
l'Absurde, l'Etrange, le Fantastique, et peut-être le Merveilleux.
Deuxième niveau... ça se complique, mais à peine
Historique | Polar | Sentimental |
Liste non exhaustive...
Fantasy | Fantastique | Science-Fiction |
De même que celle-ci...
2° level up... troisième niveau, ça devient hard
Au-delà des genres larges, et de la classification simple et brute, il existe des sous-genres, qui permettent de nuancer (ouf !!! à la bonne heure !!!).
Article "à suivre"..