Ce texte a déjà été publié, il y a trois ans (et demi), sur mon autre blog. Je le remets ici aujourd'hui, à l'occasion du 11 novembre.
La sape vient de s'effondrer.
C'est fini.
Marius ne rentrera pas.
Au-dessus de lui, les bombes creusent des cratères, les hommes sont déchiquetés. Lui est seulement enseveli. Le choc l'a-t-il assommé ? A-t-il essayé de se dégager ? L'oxygène s'est vite raréfié dans son sang. Comme un petit cœur mécanique, sa montre a continué à battre, puis elle s'est arrêtée à son tour.
Le... [Lire la suite]