Poster ? Ou pas ? Et pourquoi ?

Je suis restée longtemps sans poster... ainsi que je l'ai dit sur un post antérieur, sans rien expliquer et comme pour poster juste afin de m'excuser (à qui ?) de ne pas poster. Heuuu... ça va ? On arrive à suivre la phrase ?

Poster sur blog, techniquement, c'est facile. Il suffit d'écrire puis valider le post, qui s'affiche. Et hop, le tour est joué, on peut aller prendre un verre de lait.

Poster de façon régulière et en s'efforçant que ce soit intéressant, c'est un peu moins simple, mais avec de l'énergie, de l'inspiration, en y consacrant une demi-journée par ci ou par là et en employant la fonction "programmer le post", ça reste "pas trop dur". On quitte le jeu d'enfant sans pour autant atteindre la tâche ardue et chiante.

Poster quand l'inspiration ou l’énergie fait défaut (ou les deux), là, ça se complique.

Et si le doute s'installe ou bien que le temps vient à manquer, c'est la fin des haricots.

Petit à petit, ces trois dernières années, ma gestion du blog s'est détériorée.

D'abord, il y a eu la perte d'inspiration pour bloguer. C'est marrant, mais le 1° confinement a eu cet effet-là. Au lieu de défoncer mon clavier, j'ai douté de lui. J'ai eu beaucoup de mal à aligner les mots pour pondre un texte, et ce n'était pas beaucoup mieux sur le blog.

Il y a eu, ensuite, le besoin de consacrer du temps à mon projet de maison d'édition. Je l'ai classé prioritaire, et ça n'avait rien que de très logique. A ce moment-là, j'ai accepté l'idée que le blog perdrait définitivement son joli rythme d'un post par semaine, mais j'espérais compenser ça sur l'autre blog et sur mon projet de ME, ce qui n'a en fait pas été tenu.

Et puis, il y a l'habitude qui s'installe.

Et le doute. C'est horrible, ça, le doute. Le moment où tout devient instable et où cliquer pour valider quelque chose devient impossible.

Je ne sais pas de quoi sera composé le blog dans les temps qui viennent, mais il semble évident que quand on peut pondre un post gigantesque sur facebook, on pourrait le faire sur un brave vieux blog ! Non ?

En fait... non, effectivement.

Autrefois, je naviguais sur internet uniquement avec mon ordinateur. Il y a quatre ans et demie, j'ai appris à le faire avec mon téléphone, et depuis l'an dernier, sur une tablette. Comme l'ordinateur, qui vieillit, n'accepte plus de rester sur mes genoux afin que je rédige mes post, il en est d'autant moins concurrentiel ! Mon téléphone aussi, est vieux, mais il accepte encore de consulter google et même de servir de modem à la tablette, qui est un ustensile léger, mobile et efficace pour beaucoup de choses.

La tablette, hélas, n'est pas très performante pour bloguer. Chaque fois que j'essaye, j'arrive à la même conclusion : on peut y préparer le texte des posts, mais il faut ensuite passer sur l'ordinateur pour fignoler avec une illustration, pourquoi pas une mise en page, et classer le post dans une catégorie avant de cliquer enfin sur "valider". Un post fait sur tablette serait bâclé, et comme je suis une grosse fignoleuse, ça ne me convient pas du tout.

Voilà...

L'explication est donnée.

Au début, j'ai vraiment accusé la flemme, et pensé que j'étais une affreuse fout-que-dalle. Puis, en y regardant bien, constaté que les équivalences de ceci et cela n'étaient pas toujours correctes.

De même que la tablette et l'ordinateur ne sont pas la même chose, le temps consacré aux éditions High Moon n'est pas celui consacré à des dessins ou des textes. Il y a des choix à faire, et surtout des équilibres à trouver.

Je n'ai pas pris, cette année 2023, de résolution du nouvel an. Ca pourrait être, justement, de chercher un équilibre entre ceci, cela et encore ceci puis encore cela. Sauf que ça, l'équilibre... c'est un peu l'histoire de ma pomme. Je suis incapable d'en trouver un où que ce soit. Bon... pas grave... je peux quand même chercher, et voir ce que ça donne.

Qui vivra verra !