2020-ombre-seleniteL'an dernier, j'ai souhaité aux lecteurs du blog (et même aux gens qui en ignorent l'existence) une "bonne et heureuse année 2020", il y a deux ans une "excellente année 2019", il y a trois ans j'ai employé la formule "bonnne année, bonne santé, dans un an, encore autant" qui se prononce sous le gui en ponctuant de quatre bises. 

Cette année : pas de bises sous le gui, ou bien très peu, juste entre proches très proches. Pas de promenade devant des cabanes en bois, avec un gobelet de vin chand à la main et les yeux étourdis par la foule. Pas de cohue des grands magasins (ça, on ne peut pas s'en plaindre), pour cause de liimites au nombre d'entrées (ce serait mieux si c'était le résultat d'un peu de modération de la part du public). Les fêtes 2020 resteront dans les mémoires comme une version étrange, inaccoutumée, moins délirante qu'à l'ordinaire, teintée d'une énorme incertitude à propos de l'avenir. 

Pour un certain nombre des familles, c'est aussi de l'angoisse ou le vide laissé par un deuil récent. J'ai lu quelque part, je ne sais plus quand, qu'au Japon, on n'envoie pas autour de soi de cartes de voeux pour la nouvelle année, lorsque celle qui s'achève a été marquée d'un décès penndant l'année, et qu'on se contente d'un courier tenant lieu de "version allégée" desdits voeux et de faire-part pour le décès. Cette année, nous sommes (ou devrions) tous un peu dans cette situation. Que la famille proprement dite et/ou les proches aient ou non été frappés, nous sommes tous d'une même famille et pourrions en conséquence tous nous sentir proches. 

Bonnes ondes pour 2021 !

En espérant, dans un an, pouvoir revenir aux traditionnelle flâneries de marché de Noël et formulations de voeux.

Pour ce qui est des grands magasins et des bises de bonne année : comme ça fait bien longtemps qu'on devrait pratiquer un peu de modération sur ça (comme sur la grosse bouffe et les chocolats), envisageons juste d'y être autorisés à nouveau (mais en se les rationnant soi-même).

Les fêtes de fin d'année sont, traditionnellement (et sans doute depuis les premières fêtes de Solstice inventées par nos lointains ancêtres) l'occasion de s'offrir des petites choses nommées "grippe", "rhume" ou "gastro". Logiquement, 2021 devrait commencer par une réduction de ce genre d'échanges...